Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Retour vers le passé

C'était il y a 30 ans en France, jour pour jour...

Samedi 27 octobre 1984

Samedi 27 octobre 1984

1. Gracié par le président Karmal et libéré par les autorités afghanes, le journaliste Jacques Abouchar a été remis aux représentants français. L’appareil qui le ramène en France, un Mystère 50, est parti de Kaboul dans la matinée, a effectué une escale à Moscou avant d’atterrir à l’aéroport d’Orly dans la soirée, où l’attendait le Premier ministre Laurent Fabius ainsi que le président de l’Assemblée nationale Louis Mermaz.

Samedi 27 octobre 1984

2. Congrès du Centre des démocrates sociaux (CDS) à Toulouse. Tout en se proclamant proches de Raymond Barre, les responsables du mouvement, Jacques Barrot (photo) et Pierre Méhaignerie en tête, ont fait savoir qu’ils n’étaient pas prêt à suivre l’ancien Premier ministre à n’importe quel prix. Ils ne sont notamment pas entièrement sur la même ligne concernant la cohabitation éventuelle ou la réforme de la loi électorale.

Samedi 27 octobre 1984

3. Réuni à huis clos, le comité central du RPR a adopté son rapport à l’unanimité. Il y précise sa stratégie dans l’optique des élections législatives de 1986, en prônant une union exemplaire des grands partis de droite et une opposition déterminée au pouvoir.

Samedi 27 octobre 1984

4. En visite en Corse, Jean-Marie Le Pen a confirmé que le Front national présenterait des candidats dans tous les cantons renouvelables aux élections de mars 1985.

5. Evoquant l’irrégularité de la procédure disciplinaire, le tribunal administratif de Paris a annulé l’arrêté de révocation de Didier Gandossi, l’un des responsables du syndicat de police FPIP. Il avait été révoqué au lendemain des manifestations policières du 3 juin 1983.

Samedi 27 octobre 1984

6. Le père de l’un des parachutistes tués lors de l’attentat commis contre le PC Drakkar français à Beyrouth en octobre 1983 estime que toute la vérité n’a pas été faite sur les conditions de cet acte terroriste et réclame l’ouverture d’une commission d’enquête. Il affirme qu’il n’y a pas eu de camion piégé et accuse les Syriens d’avoir fait sauter l’immeuble (qui avait été bourré d’explosifs lorsque celui-ci servait encore à abriter les services secrets syriens). Le ministre de la Défense Charles Hernu déplore cette polémique et assure que le drame s’est bien déroulé de la façon annoncé officiellement.

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article