Samedi 3 mars 1984

1. Le Palais des Congrès de Paris accueille le congrès extraordinaire de 3 000 membres du RPR réunis pour désigner leurs trente-trois candidats de la liste unique Veil aux élections européennes. Bernard Pons (photo) est numéro deux de la liste.

2. Le président de la FNSEA François Guillaume déclare comme inacceptable la demande du ministre de l’Agriculture de réduire la production laitière en France.

3. Selon un sondage Ipsos/Le Point, 79 % des personnes interrogées sont favorables au maintien du statu quo dans la question de l’organisation de l’enseignement. Seuls 13 % des Français y sont opposés.

4. Neuvième cérémonie des César du cinéma, organisée au théâtre parisien de l’Empire. Présidée par Gene Kelly, elle était présentée par Léon Zitrone et diffusée sur Antenne 2. Le César du meilleur film revient à deux réalisations ex-aequo : A nos amours, de Maurice Pialat, et Le Bal d’Ettore Scola, qui est également sacré meilleur réalisateur. Coluche (pour Tchao Pantin) et Isabelle Adjani (L’Eté meurtrier) sont sacrés meilleurs acteurs, tandis que les récompenses des meilleurs seconds rôles reviennent à Richard Anconina (Tchao Pantin), également meilleur espoir masculin, et Suzanne Flon (l’Eté meurtrier). Sandrine Bonnaire reçoit le César du meilleur espoir féminin pour A nos amours. Le César de la meilleure musique récompense Vladimir Cosma pour Le Bal. Le meilleur film étranger est Fanny et Alexandre d’Ingmar Bergman. Pierre Richard, Monica Vitti, Macha Méril et Brigitte Fossey étaient les maîtres de cérémonie. Des vedettes étrangères, comme Jack Nicholson, Charles Bronson, Anjelica Huston, Bob Swaim et Sergio Leone étaient présentes pour remettre des prix.

5. Quatrième journée du Tournoi des Cinq Nations de rugby : au Parc des Princes de Paris, la France a écrasé l’Angleterre 32 à 18. Les Français ont marqué cinq essais (Codorniou [photo], Sella, Estève, Begu et Gallion), les Anglais deux (Underwood et Hare). Trois jours après les incidents du match de football opposant les deux mêmes nations, environ mille policiers avaient été déployés pour éviter tout incident. Les joueurs, les officiels et les 50 000 spectateurs ont observé une minute de silence à la mémoire de Roger Couderc.